Le son résulte d’une vibration acoustique, une variation rapide dans la pression de l’air captée par les tympans qui la transmettent au cerveau, chargé de l’interpréter)
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Le son résulte d’une vibration acoustique, une variation rapide dans la pression de l’air captée par les tympans qui la transmettent au cerveau, chargé de l’interpréter). Le son se caractérise à la fois par son intensité ou niveau sonore, qui se mesure en décibels ; sa hauteur, ou fréquence, qui se mesure en hertz ; son timbre, ou couleur de son ; et enfin sa durée.
Le décibel, ou dB, ainsi que l’échelle des décibels sont des notions universelles, qui permettent de mesurer une intensité sonore. Un décibel un niveau de pression acoustique, laquelle se mesurait auparavant en « bar » et aujourd’hui en pascal.
Le seuil d’audibilité de l’oreille humaine est de 20 micro-pascals, tandis que son maximum est de 200 pascals, ce qui est très faible par rapport à la pression atmosphérique (laquelle est de de 101300 Pa) mais représente une grande étendue sur l’échelle des pression, puisqu’on passe d’un nombre très petit (0,00002) à un nombre très grand (200).
Mais noter le niveau sonore en pascal n’est pas pratique, compliquant les calculs par de nombreux chiffres. D’autant qu’en 1860, on s’est aperçu qu’un son dont la pression acoustique est de 1,5 Pa était aussi fort qu’un son de 1 Pa. Même combat pour un son de 0,015 Pa par rapport à un son de 0,01 Pa.
Il ne faut donc pas comparer les sons, c’est-à-dire la pression acoustique, dans l’absolu, mais bien la variation entre deux pressions. C’est donc pour cette raison qu’il a été décidé de recourir à une échelle rendant compte les variations relatives entre deux valeurs, et non des valeurs absolues. Cette échelle est dite logarithmique, et s’exprime dans le cas des sons en décibels. Le décibel représente un dixième du bel, ainsi nommé en l’honneur d’Alexander Graham Bell.
Pour autant, cette échelle n’est pas forcément facile à manier, à la différence d’une échelle linéaire. Par exemple, si un équipement produit un son de 40 dB, quatre de ces équipements cumulés produiront non pas un son de 160 dB, mais bien une intensité de 46 dB. Sur l’échelle des décibels on n’additionne donc pas les sons
De même, 80dB + 80dB = 83dB. Dans les faits, le doublement de la pression acoustique correspond à une hausse de 3 dB ; 26 dB est donc deux fois plus fort que 23 dB, tandis que 23 dB est lui-même deux fois plus fort que 20 dB, etc.
Ajouter donc 3 dB correspond à multiplier l’intensité sonore par deux, tandis que retirer 3 dB divise l’intensité sonore par deux. Et 10 dB multiplient par dix le niveau sonore.
Simple non ?
Le bruit a des conséquences néfastes sur l’organisme. Le premier effet se fait sentir bien évidemment sur l’audition. Un son brusque ou une longue exposition à un environnement sonore trop élevé peuvent conduire à une altération temporaire ou définitive de l’ouïe.
En outre, le bruit a des incidences sur la fatigue, l’hypertension artérielle, la digestion, le stress, l’attention (dans les usines bruyantes le taux d’accident de travail est quadruplé…) et le sommeil.
Une directive européenne fixe ainsi à 85 dB le niveau sonore maximum autorisé au travail. Au-delà, il faut fournir aux salariés des protections anti-bruit.
Voici donc quelques repères sur l’ échelle du bruit :
L’ensemble de ces mesures sur l’ échelle du bruit se fait généralement à 1 mètre de distance de la source sonore.
A bon entendeur … Vous voilà avertis 😉
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