Vous vous êtes certainement un jour trouvé lors d’une fête scolaire dans une salle où un brouhaha permanent rendait les conversations difficiles.
Vous vous êtes certainement un jour trouvé lors d’une fête scolaire dans une salle où un brouhaha permanent rendait les conversations difficiles.
La cause de cet inconfort est la réverbération des sons sur les parois du local.
La solution passe par la correction acoustique de cette salle pour en modifier le cadre sonore afin de l’adapter à son activité spécifique.
Vous habitez un appartement où, certains soirs, lorsque vos voisins organisent une petite fête, vous avez peine à suivre votre émission à la télévision ?
La cause est la faiblesse de l’isolation acoustique des murs mitoyens.
La solution est l’amélioration de l’isolation acoustique des parois qui supprime ou atténue les bruits provenant de l’habitation mitoyenne.
La correction acoustique d’un local consiste à modifier la propagation des ondes sonores à l’intérieur du volume et à corriger l’enveloppe acoustique de ce local de manière à l’adapter à l’utilisation souhaitée.
L’onde sonore perçue par l’auditeur est en réalité multiple. Elle peut être décomposée en 3 types identifiables :
Les deux derniers types d’ondes sonores – réfléchies et réverbérées – sont décalés dans le temps par rapport à l’impact de l’onde directe.
À l’onde sonore directe se superposent donc plusieurs ondes sonores décalées, mais aussi transmuées, car ces différentes fréquences sonores ne subissent pas la même altération lors de leur réflexion ou réverbération.
Le temps de réverbérationTr d’un local est un paramètre quantifiable.
En acoustique architecturale, c’est le temps mesuré en unité seconde que met un son à décroître de 60 dB.
Les valeurs optimales du temps de réverbération peuvent être définies pour chaque type de local :
Ces valeurs optimales du temps de réverbération correspondent à la moyenne arithmétique des durées de réverbération dans les intervalles d’octave centrés sur 500, 1000 et 2000 Hz.
La correction de ce temps de réverbération permet concrètement :
Les matériaux poreux : mousses isolantes, matelas fibreux, etc.
Ces matériaux contiennent des cellules d’air communiquant entre elles.
La dissipation de l’énergie – le coefficient d’absorption – augmente en fonction de l’épaisseur du matériau utilisé.
Les diaphragmes : du type tissus …
Ce sont des membranes minces qui entrent en vibration et absorbent l’énergie dans leur fréquence de résonance.
Les diaphragmes, tissus sont utilisés pour les fréquences relativement basses, tandis que les matériaux poreux sont plus économiques pour réduire les fréquences élevées.
L’isolation acoustique consiste à améliorer acoustiquement une paroi ou de construire une paroi séparative avec une valeur de l’isolation acoustique fonction de l’exigence du local.
Les bruits aériens sont des bruits qui sont générés par des sources qui n’ont aucun contact avec la structure du bâtiment. Les vibrations sonores naissent dans l’air et se propagent par voie aérienne (en utilisant l’air comme support) : ce sont les bruits de voix, télévision, téléphone, les bruits de trafic routier, etc…
Les bruits aériens se caractérisent par la lettre R et s’exprime en décibels, dB.
Plus R est élevé meilleure est l’isolation acoustique aux bruits aériens de la paroi.
Les bruits solidiens sont générés par des sources qui sont liées à la structure du bâtiment, ou qui la frappent.
On distingue deux types de bruits solidiens :
Les bruits d’équipements sont une combinaison de bruits aériens et solidiens : certaines vibrations sont transmises par la structure (murs, plafonds et sols) et d’autres par voie aérienne.
Les bruits d’impact se caractérisent par la lettre L et s’exprime en décibels, dB.
Plus L est bas meilleur est l’isolation aux bruits d’impact du plancher.
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